Actualités de janvier 2016

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Dernière étape

Category : Actualité

Et oui, à un moment donné, c’est la dernière étape. Et tous les cyclos au long cours (plus d’un an disons) que l’on a croisés parlaient d’une dernière étape. Parfois un peu floue mais en tout cas dans les têtes. Sauf peut-être pour Kriss, l’Australienne, que je questionnais sur le lieu approximatif de sa fin de balade :

Je ne sais pas. J’ai 41 ans, pas de famille, pas d’enfants, pas de travail, pas de logement. J’ai mon vélo et l’ énergie pour le faire avancer, rien d’autre. Et j’aime ça. Alors rentrer…

Chacun son chemin, voilà.
Nous, on s’est retrouvés un peu « choses » en posant les vélos dans un petit garage de Cuzco mais bien heureux aussi : d’avoir pu accomplir la route prévue, d’avoir découvert le monde latino-américain, d’être encore vivants, mais aussi de rentrer retrouver nos deux gazelles, nos familles et nos copaings. Et retrouver aussi une vie plus tranquille en ce qui me concerne car le plein air et les émotions à gogo, c’est intense.

Tant de gens et de lieux marquants encore, dans et autour de la cité Inca. Entre autres, le très touristique et très fascinant Machu Picchu. Et pour les gens, toujours ravis et parfois émus des échanges avec les Péruviens d’ici, avec les latinos-touristes (du Mexique, du Chili, du Brésil, du Pérou…) et avec les gringos, surnoms des « blancs avec un peu plus de sous que le Péruvien moyen » genre nous.

On pourrait citer Steep, le sociologue Péruvien croisé en même temps que Jin le cycliste Coréen. Ou la vieille Cuzcoenne qui nous a guidés de ruelles en ruelles jusqu’à son resto préféré, accrochée à mon bras et bien décidée à voir Paris avant de mourir. Ou le motard turc venant du Canada et allant vers Ushuaïa. Ou l’instit Péruvienne qui trouve très intéressant le système d’hébergement Warmshowers ou Coachsurfing. Ou les cyclos espagnols qui nous ont persuadés de leur vendre ma selle. Ou Alexandro le Brésilien, en pleine crise de quarantaine, sur son vélo depuis plusieurs mois. Et qui m’a expliqué :

Bon, oui, c’est très sympa le vélo, mais je ne sais pas si je vais mieux. Je me sens vraiment pas devenu Bouddha.

Et Fransisco. Ce monsieur de 76ans, gérant de la très chouette auberge l’Estrellita, est un grand monsieur: boitant mais vaillant, causant et aidant, bourré de belle humanité. Mais pas fort pour donner un âge aux gringos: voyant Yv le premier jour, il lui a dit que c’était bien de pouvoir faire du vélo à 70ans ! Yv lui a précisé qu’il n’avait que 50 ans. Et Fransisco, hochant la tête, répétait : « No lo puedo creer, no lo puedo creer » (je ne peux pas le croire, je…). Evidemment, j’ai bien rigolé. Mais j’ai quand même joué les cartes Solidarité et Honnêteté en disant à notre Fransisco que j’avais aussi quelques cheveux blancs, mais pas beaucoup. Il faut dire que le troisième âge ici a le cheveu encore bien sombre. Les gènes Incas.

Avant la chouette auberge Estrellita, on avait passé 2 nuits dans un autre lieu, plus neuf mais manquant de fun. Notamment, le fond musical… Franchement, le « still loving you » de Scorpion à la flûte de Pan, c’était pas terrible.
En tout cas, c’est bien agréable de faire un peu le touriste: glandasse, glaces, photos pose, micro shopping etc… Moins de se faire couillonner en se faisant refourguer un faux billet de 50 soles, mais ça donne un jeu rigolo: le refiler au plus vite. Il m’a fallu plusieurs tentatives, ce qui m’a permis de jouer à la neuneu :

Faux, mon billet ? Mais comment est-ce possible ? Ah bon ? Mais à quoi voyez-vous ça ? Ah oui, comme vous avez l’oeil. Toutes mes excuses et oui bien sûr, j’ai un autre billet. Mais pourquoi y a t-il de faux billets ? Encore désolée, confuse même, et que fait la police ? Ah, elle est corrompue, oui évidemment, c’est moins facile. Dites dans la monnaie, vous ne m’avez pas glissé un faux billet ? Ah ah ah, oui bien sûr, c’est une boutade. Allez, hasta luego señor…

Avant toutes ces belles rencontres humaines, historiques et géographiques, on étaient allés acheter des billets de bus pour Lima, afin d’être certains de pouvoir s’extraire à temps de cette Cuzco, diablement coincée dans la (haute) montagne. On avait opté pour des sièges un peu plus chers mais garantis inclinables à 180 degrés… Je vais te m’envoyer une palette de rapporteurs en plastique aux compagnies de bus d’ici, qu’ils revoient les mesures d’angles… Inclinaison à 45 degrés entre épaule et cou après 24 heures dans ce bus menteur…

Attention, dernière étape’ ne veut pas dire ‘dernier article’ !


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On n’est pas des chiens !

Category : Actualité

Vaste sujet, ma foi, auquel nous avons été confrontés pendant tout le voyage… Chiens de compagnie, de garde, de berger, sauvage ou amical, la liste est longue. Depuis l’Argentine, nous avons croisé foultitude de quadrupèdes le long des routes, dans les églises, aux portes des supermercados et dans les maisons de nos hôtes. Par milliers assurément, avec ou sans collier, avec ou sans rage (!).

Autant le dire tout de suite, le chien n’est pas toujours l’ami du cycliste ! Il n’est pas rare de le voir débouler de nulle part, babines retroussées, enjambant prestement le talus, bien décidé à se faire un jarret affûté. Défend-il son territoire ? Nous prend-il pour des jambons ambulants ? Sent-il l’européen colonisateur ? Ou joue-t-il les bravaches pour épater la galerie ? Difficile de le dire, nous avons rencontré tous les cas de figure…

chiens-1C’est au Pérou, avouons-le, que l’animal est le plus « sang chaud ». Nous en avons rencontrés quelques uns au Chili, certes, mais depuis la frontière bolivienne, la vigilance est devenue de rigueur. Petit, grand, jaune ou noir, il n’y a pas de morphotype du chien agressif. Même si c’est en campagne et dans les pueblitos que le risque est le plus grand.

En guise de parade, nous avons expérimenté plusieurs solutions. De l’accélération franche et nette, au cri perçant mêlant peur et colère, en passant par le doigt vengeur pointé sur la cible. Nous avons également essayé avec succès l’arrêt pur et simple ; l’animal à chaque fois s’est trouvé désarçonné de voir la cible mobile ainsi devenir menaçante ! Christou s’est même équipée sur la fin d’un bâton d’Eucalyptus stocké en travers du guidon.

20160112_092955chiens2Heureusement, la grande majorité de la gente canine que nous avons rencontée est amicale, même si bien souvent c’est par intérêt alimentaire. Parmi ceux-là, en vrac, les 2 jeunes chiens du camping de Panguipulli dans la région des lacs au Chili (pas impossible qu’il y ait encore des traces de papate sur la toile de tente et sur nos habits), les 2 ratiers de Geovanni à Juliaca (fans des bouchons plastique), ou encore ceux de l’école dans la forêt de valdivia, qui comme passe-temps favori, s’amusaient à courser le chat de la maison. Lequel, avouons-le à l’heure actuelle, est probablement « un peu sec » !

A l’heure de rentrer à la maison, je dédie cette petite prose à nos deux pensionnaires de beauséjour, Grisette et Hippo, que nous sommes impatients de retrouver !

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Un chien, quand c’est fatigué, ça dort partout… Même sous la menace d’un bus !!!


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C’est le Pérou !

Category : Actualité

Hola la familia y los amigos,

Voilà une bonne dizaine de jours que nous pérouanisons…et que cela nous plait beaucoup.

J’ai quitté la Bolivie en faisant le don involontaire de ma veste bien utile et bien chère… En espérant qu’elle soit tombée dans une petite famille sympa… Indispensable contre le frais, le vent et l’humide des hauteurs, j’ai donc prié Santa Rayonna de la Bicicleta qu’il n’y ait ni frais, ni vent, ni humide. Mais il en est avec celle-là comme avec les autres saintes: elles n’entendent pas bien les prières. J’ai un peu caillé de Copacabana à Puno mais c’était si chouette de pédaler que j’ai oublié.

P1080252On ne sait pas si c’est parce que « altiplano » rime avec « vélo » mais en tout cas, on s’est régalés de la route assez facile, des paysages, des villages, des gens (dont quelques cyclos) . Dans les cyclos, beaucoup de Français, parce que la France est un pays de vélo. Et aussi Diego, le Colombiano… Ah, quel beau matin c’était… Les copines, je vous raconterai sa peau dorée, ses yeux verts lumière, son sourire soleil… Son vélo était à l’horizon que je goûtais encore ces merveilles. Que nous eûmes pu ne jamais connaître vu que ce jeune homme s’était fait agresser dans son propre pays: une voiture qui s’arrête devant son vélo et qui le menace avec une arme. Par chance, une autre voiture est arrivée qui a fait fuir les affreux. C’ est un scénario qui m’a traversé fugitivement l’esprit pour nous autres… Mais nous avons pu atteindre notre dernière étape, Cuzco, sans vivre cela. Donc, je n’en veux pas plus que ça à Santa Rayonna de la Bicicleta pour le temps frais : elle nous a protégés de l’agression et ne peut probablement faire plus d’une chose à la fois, contrairement aux géniales humaines que nous sommes.

P1080224A Juliaca, nous avons dormi chez le cycliste péruvien Geovanni, généreux comme c’est pas permis, défenseur du vélo dans son pays, intelligent, intéressant et doté d’une mémoire d’éléphant! Il est capable de nommer par leurs prénoms les Canadiens passés 6 mois avant ou l’Equatorienne passée l’an dernier. Epatant vu qu’il a déjà reçu plus de 150 cyclistes du monde entier ( sauf de la Corée du Nord, de l’Albanie, de l’Afrique noire…).

Sur l’altiplano, nous avons admiré les terrasses agricoles, les cimes des montagnes, les troupeaux de lamas, leurs bergers et leurs bergères. Les bébés lamas sont comme tous les bébés mammifères: troOOoop P1080247mignons. Leurs parents, quand ils redressent leur tête et ruminent en balançant le menton de droite à gauche ont l’air nettement plus con. Je ne sais pas si les bergères Emiliana ou Antonia, jupes élimées et cellulaires à l’oreille attendent un prince charmant. Nettement moins  charmant: les monceaux de sacs plastiques par endroits et l’air saturé des fumées de véhicules aux abords des villes. J’imaginais l’air pur entre les 3500 et 4300m où nous avons zigzagué et on trouve de quoi empoisonner les enfants d’ici… Je tiens ici à faire un clin d’oeil à mon camarade de collège très inintéressé par la géographie et très facétieux : seul le mot « altiplano » l’avait touché et il l’avait consciencieusement placé dans tous nos devoirs de géo de l’année, jusqu’à l’inévitable colle en juin.

Depuis la frontière bolivienne, nous nous serons arrêtés à Juli, Puno, Juliaca, Pucara, Santa Rosa, Sicuani et Quiquijara. Une petite journée de pause à Puno pour aller voir les fascinantes îles flottantes sur le lac Titicaca et pour … m’acheter une veste au mercado… Hébergement en dur chaque soir, car les nuits sont fraiches. De toutes sortes et à petits prix. A Sicuani ( que notre livre-guide trouve sans intérêt et qu’on a trouvée extra ), l’hôtel était plus classe que nos diverses pensions, avec carrelages, porte vitrée à l’entrée, registre d’inscription et clé pour la  chambre. Mais les fenêtres n’y sont pas étanches et le parquet sous la fenêtre ressemblait fort aux kaplas d’enfance de nos zozottes…

P1080263Alimentation très simple pour nous autres bien que le Pérou soit devenu ces dernières années un pays reconnu pour sa gastronomie. On pique-nique le midi et le soir, on mange dans des petits bouibouis capables de nous faire des bonnes assiettées pour 2 euros. Une légère overdose de riz (made in Peru) se profile mais ça ira. L’autre midi, on a mangé dans un de ces bouibouis, ce qui est rare en milieu d’étape mais il pleuvait trop. Yv a montré à la patronne le plat de poulet qu’il voulait manger. En fait de poulet, c’était du cochon d’Inde et j’étais bien contente d’avoir commandé une truite.

Cela ne l’a pas empêché d’arriver à Cuzco et de nous guider jusqu’à l’auberge dans un merdier de bus fantastique.

Et au compteur-vélo on pouvait lire : 3514 kms !


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Un dé à coudre de Bolivie

Category : Actualité

Après une nuit de bus de chaud/froid, d’excès de vitesse du chauffeur mal-aimable et d’odeurs de pieds internationales, nous sommes arrivés à la frontière chilo-bolivienne. Il aura fallu 7 heures pour passer la ligne, l’Europe n’a pas fait de petits par ici. Et bienheureux que nous soyons passés: il fallait rendre le petit papier que l’on nous avait confié à l’entrée du Chili six semaines plus tôt, mais que Yv avait égaré…j’ai dû expliqué que nous étions ensemble mais que mon marido avait perdido le papelito porque il est un poco estupido.

P1080173Le douanier plein de compassion à mon égard a tamponné le visa de sortie du Chili en me souhaitons bon courage…
Après que j’ai aidé une bolivienne à remplir ses papiers frontaliers et que Yv ait échangé nos sous chiliens contre des brouzoufs boliviens, nous avons commencé à découvrir le pays. ABSOLUMENT conforme aux manuels de géo de notre ère lycéenne: des lamas à gogo, de l’altiplano et surtout les femmes portant grandes jupes à volants, chapeau melon sur la tête et tissus colorés noués dans le dos pour porter un bébé, des patates ou les deux. Coiffées de deux nattes, évidemment.

Journée de route encore jusqu’à la Paz. Pendant le voyage, j’ai papoté avec un trompettiste local qui aimerait bien pouvoir acheter un instrument en France parce que les trompettes vendues en Bolivie sont « made in China » et que c’est de la « mierda ». Yv, lui a discuté avec un homme en anglais car celui-ci allait à la Paz pour passer un examen d’anglais afin de devenir guide. Et pendant ce temps, nos vaillants petits vélos nous suivaient dans la soute du bus…
On avait tous les deux grande envie de repédaler à max, après cette pause tourisme super-chouette entre Santiago, Valparaiso, San Pedro. On avait quand même fait des balades de-ci de-là pendant cette quinzaine, à San Pedro mais aussi à Valparaiso. La virée depuis cette dernière  était de rejoindre Viña del Mar par la route côtière pour se faire un plan plage ( le seul de notre périple d’ailleurs). Parasols payants, zumba avec musique assourdissante, immeubles luxueux et tout le bazar. Disons que Viña del Mar est à Valparaiso ce que Nice est à Marseille ou ce que Dinard est à Montreuil sur Ille…

P1080177Nous avons donc repris le rythme rando-vélo à La Paz. Petit transfert en taxi d’abord, habilement suggéré par Yb, pour sortir de l’incroyable trou où se niche la capitale bolivienne et pour éviter de trop pédaler dans El Alto, bondée de bagnoles et un peu dangereuse. Mais des manifestants bloquaient la route, notre chauffeur nous a donc dépotés au coeur d’El Alto dans laquelle nous avons pédalé pendant 10 kms en mettant pied à terre tous les 100mètres pour contourner les groupes de manifestants, les tas de cailloux et les pneus qui finissaient de brûler. Ambiance!
Puis, nous avons roulé un peu plus vite mais pas trop quand même car on avait le souffle court ( pas facile facile l’effort physique à 4000m d’altitude) et un peu mal au crâne. On a machouillé des feuilles de coca et enduit nos tempes d’une huile essentielle spéciale « mal de tête » ( produit vendu par le Montreuillais Quentin sur le site Pennty Bio, site internet fait par un autre Montreuillais : that is the MONTREUIL POWER.  Merci pour ce don de départ Sophie ! ) . Jolie première étape bolivienne. Le lendemain, encore une belle étape avec un peu plus de souffle et beaucoup de paysages superbes, si on fait abstraction des sacs plastiques éparpillés partout… P1080129Mal de tête encore important pour Yb.  Et le surlendemain, on a rejoint la ville de Copacabana, en empruntant une route très pentue et très enjolivée par le majestueux lac Titicaca.  Etape fantastique. Des gens bien agréables partout dans cette Bolivie haut perchée mais beaucoup avec des chaussures de misère. Pays pauvre assurément.

D’où la précarité de certains hébergements: notre chambre de Tiquina proposait des toilettes bien dégueulasses à l’autre bout de la rue, la porte fermait avec un bout de bois et les draps étaient très sales. On s’est lavés avec l’eau que Yv a trouvée dans le bled, j’ai enlevé quelques ordures sous le lit. Puis, fatiguée de cette saleté, je me suis parfumée avec du Chanel n°5 et tout s’est éclairé: notre masure est devenue château. Ce parfum était un petit échantillon-cadeau, comme l’huile essentielle, comme bien d’autres choses que vous nous avez déposées chaleureusement  pour que notre voyage se passe au mieux. Tout a été utilisé, lu, écouté, bu, apprécié SAUF les chambres à air de Serge! Il nous reste deux bonnes semaines pour crever!!!

Petit passage dans ce pays sud-américain donc , mais  qui mériterait que l’on s’y attarde.

Nous voguons maintenant en plein Pérou… A suivre !!!

Muchos besos.
Christou

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Ca cale à Calama

Category : Actualité

Ben non, en fait… San Pedro de Atacama n’aura pas été notre dernière étape au Chili ! Le bus de nuit que l’on devait prendre est resté coincé quelque part… Nous avons donc, en attendant ce bon Dieu de bus, passé une journée à Calama, ville minière au pays des mines de cuivre, une ressource importante du pays. Avec son toit d’église en cuivre, ses rues bazar, ses quelques traine-misères, ses petits restos cantine à 3000 pesos, sa messe très chantée et ses habitants typés d’ici, on a retrouvé du pur Chili.

A San Pedro, on avait perdu un peu le fil ; c’est une petite ville très coquette où les 2 cafés coûtent 3000 pesos, où l’on peut manger des sandwiches bio végétariens, où les chiliens résidents sont 2 fois moins nombreux que les Brésiliens-Argentins-Chiliens-Allemands-Portugais-Chinois-Français-Espagnols touristes, où on peut trouver des hôtels à 400 euros la nuit.

P1080061P1080067Et où les paysages alentour sont juste fantastiques !!! On a fait une excursion TopTourist pour aller voir des geysers au creux de la montagne au lever du soleil, on a pédalé (avec le souffle un peu court au début à cause que l’altitude) pour aller goûter une petite vallée toute douce et surtout déguster l’incroyablissime Valle de la Luna. De cet endroit similaire à la surface de la lune dit-on, (si ça se trouve, ça ressemble plus à Neptune mais d’ici à ce que ses feignasses de chercheurs-astronomes trouvent le moyen d’y aller…), nous avons de bien belles sensations en tête.

P1080106Et à San Pedro, on a aussi fêté le réveillon du jour de l’An. Pour l’occasion, on est allés au bouiboui du coin se ravitailler en cacahuètes, en empenadas au poulet et en cerises. Pour le vin, il fallait enjamber des packs de fanta orange et des cageots de salades fatiguées… Même à San Pedro, il n’ y a pas d’épicerie fine. Comme nous étions les ‘vieux’ de la chouette Auberge de jeunesse où nous résidions et comme la petite ville regorge de cafés zé de restos, on pensait déguster seuls notre fin festin. Et bien, pas du tout: nous étions 25 dans la courette de l’auberge, et c’était une belle, belle soirée joyeuse et cosmopolite.

Un truc clairement universel : le mal de tête du 1er janvier.

Dans ce coin du monde, on a refait le plein dans la série « animaux du monde »: lamas, flamants roses, vigognes et canards romantiques. NON, la vigogne n’est pas une cigogne qui vit ici, et OUI, le canard andin est romantique car si sa compagne meurt, il se laisse mourir de faim pour la rejoindre au paradis des amoureux…et vice.versa.

Autant que possible, tentons le tout pour le tout pour préserver notre jolie planète. Le vélo est une des options. Alors amis cyclistes Rennais, si vous présentez la photo qui suit chez le marchand de cycles Guédard, vous aurez 50% sur tous ses articles et un vélo gratuit. C’est le deal en échange de mon coup de pub en Amérique Latine!

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Notre virée bolivienne au prochain numéro de votre blog préféré.

Des bisous à vous tous.
Christou

 


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El año nuevo

Category : Actualité

Hola companeros, hijas, padres !

San Pedro de Atacama sera notre dernière étape chilienne. Nous quittons ce grand et beau pays où les sourires et le pisco coulent à flot, et où nous étions riches!

C’est avec des bolivianos dans le porte-monnaie et de la poussière du désert dans les cheveux que l’on vous souhaite un FELIZ ANO.

Cariños para vosotros.

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