Et le matériel dans tout ça ?
Category : Actualité
C’est une question qu’on m’avait posée avant de partir…
Combien de sacoches ? Quelles fringues emporter, comment choisir entre le pull tricoté main et la polaire double épaisseur ? Faut-il un pneu de rechange, des rustines, des clés à molette, un cric, que sais-je ? Et les vélos, sont-ils boostés, avez-vous rajouté des vitesses, changé des pièces avant de partir ?
Maintenant que nous sommes à mi-chemin, faisons un point !
Les vélos sont toujours entiers, un rouge et un noir (bien qu’ils soient souvent gris avec la poussière), et globalement, ils tiennent le choc. Le choc des nids de poule, des chemins de terre, et de pierre aussi. Impressionnant le nombre de chocs sur les caillasses de Patagonie qui nous ont fait s’imaginer que la roue avant allait plier en deux, ou le pneu éclater joyeusement dans un grand soulagement ! Et pourtant, à ce jour, rien, pas de crevaison, pas de roue changée, pas même un rayon de cassé. Juste quelques voilages bien naturels ; une jante ça respire oui môssieur…
La chambre à air de rechange est toujours sagement au fond de la sacoche cuisine. Merci Pierre-Yves, merci Schwalbe…
La trousse du mécanicien a quand même servi. Principalement pour démonter et remonter les vélos lors des transferts (avion, bus). Une clé anglaise pour les pédales et les roues à écrou, une clé allen pour les guidons. Et hop ! Coté réparation, un collier de serrage (genre pour durite de 504) gentiment offert par la papa de Matias à Bahia Blanca et deux achetés à Chaiten pour soulager mon porte-bagage avant, un bout de fil de fer gainé emprunté à Puerto cardenas pour consolider le porte-bagage arrière dont les soudures alu accusent leur age, un roulement de roue avant resserré du coté d’Aluminé dans une « Gomeria », et quelques coups de clé à rayon pour réaccorder « le chant des roues », comme le dit si bien Claude Marthaler.
Il y a eu aussi un gros check-up à Trevelin, juste avant de passer la frontière Argentine-Chili, comme s’il fallait que nous soyons au top au contrôle de la douane. Nettoyage à fond de la transmission : chaine, pignons, plateaux. Ce n’était pas du luxe, avec la poussière de volcan rencontrée. Les maillons de la chaine ont pris du jeu… Il a fallu aussi resserrer les écrous de fixation du porte-bagage de Christou (monté neuf juste avant le départ) ; z’avaient un peu la bougeote !
Coté sacoches et leur contenu, c’est simple, chaque matin, on doit savoir compter jusqu’à 5, un point c’est tout. Une de guidon, deux à l’avant et deux à l’arrière. Perso, j’en ai une pour la cuisine, une autre pour la tente, une pour l’ordinateur (et les 12.000 chargeurs de batterie), et une de fringues. Christou, elle, a une sacoche « bouffe », une sacoche pharmacie, et deux sacoches de fringues ! Bah normal, c’est une fille, non ? Elle prévoit quand même de renvoyer quelques surplus par la poste prochainement, avec notre défunte tablette amputée de son écran tactile…
Pour voyager encore plus légers…
1 Comment
didie
12 décembre 2015 at 5:55Et quid des genoux, mollets, poignets,dos et fondements ?
Toujours bien huilés et au top ?