On n’est pas des chiens !

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On n’est pas des chiens !

Category : Actualité

Vaste sujet, ma foi, auquel nous avons été confrontés pendant tout le voyage… Chiens de compagnie, de garde, de berger, sauvage ou amical, la liste est longue. Depuis l’Argentine, nous avons croisé foultitude de quadrupèdes le long des routes, dans les églises, aux portes des supermercados et dans les maisons de nos hôtes. Par milliers assurément, avec ou sans collier, avec ou sans rage (!).

Autant le dire tout de suite, le chien n’est pas toujours l’ami du cycliste ! Il n’est pas rare de le voir débouler de nulle part, babines retroussées, enjambant prestement le talus, bien décidé à se faire un jarret affûté. Défend-il son territoire ? Nous prend-il pour des jambons ambulants ? Sent-il l’européen colonisateur ? Ou joue-t-il les bravaches pour épater la galerie ? Difficile de le dire, nous avons rencontré tous les cas de figure…

chiens-1C’est au Pérou, avouons-le, que l’animal est le plus « sang chaud ». Nous en avons rencontrés quelques uns au Chili, certes, mais depuis la frontière bolivienne, la vigilance est devenue de rigueur. Petit, grand, jaune ou noir, il n’y a pas de morphotype du chien agressif. Même si c’est en campagne et dans les pueblitos que le risque est le plus grand.

En guise de parade, nous avons expérimenté plusieurs solutions. De l’accélération franche et nette, au cri perçant mêlant peur et colère, en passant par le doigt vengeur pointé sur la cible. Nous avons également essayé avec succès l’arrêt pur et simple ; l’animal à chaque fois s’est trouvé désarçonné de voir la cible mobile ainsi devenir menaçante ! Christou s’est même équipée sur la fin d’un bâton d’Eucalyptus stocké en travers du guidon.

20160112_092955chiens2Heureusement, la grande majorité de la gente canine que nous avons rencontée est amicale, même si bien souvent c’est par intérêt alimentaire. Parmi ceux-là, en vrac, les 2 jeunes chiens du camping de Panguipulli dans la région des lacs au Chili (pas impossible qu’il y ait encore des traces de papate sur la toile de tente et sur nos habits), les 2 ratiers de Geovanni à Juliaca (fans des bouchons plastique), ou encore ceux de l’école dans la forêt de valdivia, qui comme passe-temps favori, s’amusaient à courser le chat de la maison. Lequel, avouons-le à l’heure actuelle, est probablement « un peu sec » !

A l’heure de rentrer à la maison, je dédie cette petite prose à nos deux pensionnaires de beauséjour, Grisette et Hippo, que nous sommes impatients de retrouver !

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Un chien, quand c’est fatigué, ça dort partout… Même sous la menace d’un bus !!!


1 Comment

jc

22 janvier 2016 at 9:36

eh ben même ici à l’autre bout de la terre les chiens du crouais veulent goûter la viande humaine

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